La Corse du Sud est une destination de rêve pour les passionnés de plongée sous-marine. Ses eaux cristallines, parmi les plus claires de Méditerranée, recèlent des trésors cachés et une biodiversité exceptionnelle qui promettent des immersions inoubliables.
Loin de l’agitation terrestre, le monde sous-marin sud-corse offre un spectacle saisissant où la nature a conservé ses droits. Des tombants vertigineux aux épaves mystérieuses, en passant par les canyons sous-marins et les herbiers de posidonie foisonnants de vie, chaque plongée est une aventure unique.
Préparez-vous à découvrir des fonds marins qui vont littéralement vous couper le souffle et à comprendre pourquoi la plongée en Corse du Sud est une expérience à vivre absolument.
La Réserve Naturelle des Bouches de Bonifacio représente le joyau de la plongée en Corse du Sud. S’étendant sur 80 000 hectares, c’est la plus grande réserve marine de France métropolitaine, un espace où la protection de l’environnement a permis à la vie sous-marine de s’épanouir de manière spectaculaire.
Plonger ici, c’est pénétrer dans un véritable aquarium naturel, où la faune et la flore méditerranéennes se déploient dans toute leur diversité et leur abondance. La clarté de l’eau, souvent supérieure à 30 mètres, magnifie l’expérience et permet d’apprécier pleinement les couleurs et les détails de ce monde subaquatique.
L’efficacité des mesures de protection mises en place, renforcées par les plans de gestion 2024-2029, se traduit par une densité de poissons remarquable. Les mérous bruns, emblèmes de la réserve, sont particulièrement nombreux et peu farouches, offrant aux plongeurs des rencontres rapprochées fascinantes.
On y observe également fréquemment des bancs de dentis, de barracudas ou de sars, ainsi qu’une multitude d’espèces de roche comme les murènes, les congres ou les chapons. Les herbiers de posidonie, véritables prairies sous-marines, constituent des zones de nurserie essentielles et abritent une vie foisonnante, des hippocampes discrets aux grandes nacres protégées.
Plonger dans la réserve, c’est aussi prendre conscience de la fragilité de ces écosystèmes et de l’importance de leur préservation. Les centres de plongée locaux jouent un rôle capital dans la sensibilisation des visiteurs, en rappelant les règles strictes qui s’appliquent (interdiction de pêche, de nourrissage, de prélèvement, zones de mouillage réglementées).
Cette approche respectueuse garantit la pérennité du site et permet à chaque plongeur de vivre une expérience authentique au cœur d’une nature préservée.
Il faut savoir que la richesse biologique de cette réserve en fait un site d’étude privilégié pour les scientifiques qui suivent l’évolution des populations marines face aux changements climatiques, comme le soulignent plusieurs publications de l’Office de l’Environnement de la Corse datant de 2024.
Au cœur de la Réserve Naturelle, l’archipel des îles Lavezzi constitue un spot de plongée incontournable en Corse du Sud. Ce groupe d’îlots granitiques, situés à mi-chemin entre la Corse et la Sardaigne, est célèbre pour ses formations rocheuses spectaculaires, tant au-dessus qu’au-dessous de la surface.
Sous l’eau, ces blocs de granit polis par l’érosion créent un paysage sous-marin unique, fait d’arches, de canyons, de tunnels et d’éboulis où la vie marine abonde. La faible profondeur de nombreux sites (souvent entre 10 et 25 mètres) rend l’exploration accessible à la plupart des niveaux de plongeurs, tout en bénéficiant d’une excellente luminosité.
Le site le plus célèbre est sans doute « Mérouville » (Sec de Pelu), un haut-fond où une concentration exceptionnelle de mérous bruns a élu domicile. Ces poissons majestueux, pouvant atteindre plus d’un mètre de long, se montrent particulièrement curieux et peu farouches, offrant des interactions mémorables aux plongeurs respectueux.
D’autres sites comme la Punta de la Vaca ou les abords de l’île de Cavallo (partie non privée) dévoilent des paysages sous-marins variés, avec des tombants recouverts de gorgones rouges et jaunes, des failles abritant des langoustes et des zones sableuses où l’on peut surprendre des raies ou des grondins volants.
La navigation et la plongée autour des Lavezzi sont strictement réglementées pour protéger cet environnement exceptionnel. Les mouillages sont interdits dans de nombreuses zones pour préserver les herbiers de posidonie, et des bouées écologiques sont mises à disposition des bateaux de plongée autorisés.
Il convient de noter que les conditions de mer peuvent parfois être changeantes dans le détroit des Bouches de Bonifacio, et que les sorties vers les Lavezzi nécessitent une bonne connaissance de la zone et des conditions météorologiques. Faire appel à un centre de plongée basé à Bonifacio est la meilleure garantie pour découvrir ces sites exceptionnels en toute sécurité et dans le respect des réglementations en vigueur.
La côte ouest de la Corse du Sud, notamment entre Propriano et Ajaccio, offre des plongées caractérisées par des reliefs sous-marins spectaculaires, avec de nombreux secs (remontées rocheuses isolées) et tombants vertigineux. Ces structures géologiques attirent une vie pélagique plus abondante qu’à proximité immédiate des côtes et sont souvent recouvertes d’une faune fixée colorée, comme les gorgones et les éponges.
Ces plongées, généralement plus profondes et parfois soumises à des courants modérés, s’adressent plutôt aux plongeurs confirmés (Niveau 2 ou Advanced Open Water minimum).
Le Sec des Moines, au large des îles Sanguinaires près d’Ajaccio, est l’un des sites les plus réputés. Cette série de pitons rocheux remontant de -40 mètres jusqu’à -10 mètres sous la surface est un véritable concentré de vie méditerranéenne.
On y observe fréquemment des bancs de barracudas, des dentis chassant dans le bleu, ainsi qu’une grande densité de murènes et de congres dans les anfractuosités. Les parois sont tapissées de gorgones rouges et jaunes, créant un décor coloré et vibrant.
Plus au sud, dans le golfe du Valinco, des sites comme le Sec de la Pecorella ou les Cathédrales offrent également des expériences de plongée mémorables. Les Cathédrales, notamment, présentent une architecture sous-marine impressionnante avec des arches et des passages étroits creusés dans la roche.
Ces plongées demandent une bonne maîtrise de la flottabilité et une certaine aisance en milieu confiné. Le fait est que ces explorations verticales le long des tombants procurent une sensation unique de vol dans le grand bleu, un sentiment d’immensité particulièrement saisissant. Les centres de plongée de Propriano et de Porto Pollo connaissent parfaitement ces sites et proposent des sorties adaptées au niveau des plongeurs.
Bien que la côte orientale de la Corse du Sud soit réputée plus douce et moins accidentée que la côte ouest, elle recèle également des spots de plongée intéressants qui méritent le détour, offrant une alternative aux sites plus fréquentés de l’extrême sud. Les fonds y sont souvent caractérisés par de vastes étendues sableuses ponctuées de plateaux rocheux ou de récifs artificiels, créant des habitats variés.
Si l’on n’y trouve pas les tombants vertigineux de l’ouest, la richesse biologique y est néanmoins présente, avec une faune différente, adaptée à ces environnements.
Au large de Solenzara et de la Côte des Nacres, plusieurs plateaux rocheux situés entre -15 et -30 mètres attirent une vie abondante. Ces zones constituent des oasis de biodiversité au milieu des étendues sableuses.
On peut y observer des bancs de sars, des dorades, des mostelles et une grande variété d’invertébrés (poulpes, seiches, nudibranches). Certaines épaves volontairement immergées dans la région ont également créé des récifs artificiels qui se colonisent progressivement et deviennent des points d’intérêt pour les plongeurs.
Plus au nord, près de l’étang de Diana, les plongées se déroulent souvent sur des fonds mixtes de sable et de roches, avec une présence importante d’herbiers de posidonie. C’est l’occasion d’observer une faune spécifique à cet habitat, comme les grandes nacres (espèce protégée), les hippocampes discrets ou les bancs de saupes broutant les feuilles de posidonie.
Il convient de noter que la visibilité sur la côte est peut être légèrement inférieure à celle de l’extrême sud, en raison de l’influence des fleuves côtiers, mais elle reste généralement très bonne selon les standards méditerranéens. Les centres de plongée de Solenzara ou de Ghisonaccia proposent des sorties adaptées à ces conditions spécifiques, offrant une vision complémentaire des fonds marins corses.
La Corse du Sud conserve dans ses fonds marins les vestiges de son histoire maritime mouvementée. Plusieurs épaves, accessibles aux plongeurs de différents niveaux, constituent des sites de plongée fascinants, où l’intérêt historique se conjugue à une richesse biologique surprenante.
Ces structures immergées deviennent en effet rapidement des récifs artificiels, attirant une faune et une flore diversifiées qui y trouvent refuge et nourriture. Plonger sur une épave, c’est faire un voyage dans le temps tout en observant la capacité de la nature à recoloniser les ouvrages humains.
L’épave du « Pinella », un caboteur italien coulé en 1965 près de Porto-Vecchio, est l’une des plus accessibles (entre -8 et -12 mètres) et constitue un excellent site pour une première expérience de plongée sur épave ou pour les photographes sous-marins. Relativement bien conservée, elle abrite une faune abondante : bancs de castagnoles, sars, congres et murènes dans les tôles, et parfois même des mérous juvéniles.
Sa faible profondeur permet des plongées longues et lumineuses, idéales pour l’observation détaillée.
Pour les plongeurs plus expérimentés (Niveau 2 minimum), l’épave du bombardier B-17 abattu en 1944 au large de la baie de Calvi (même si techniquement en Haute-Corse, souvent visitée depuis des bases du sud) représente un site exceptionnel. Reposant sur un fond de sable à -28 mètres, l’avion est remarquablement conservé et permet d’identifier clairement le cockpit, les ailes et les moteurs.
C’est une plongée émouvante, chargée d’histoire, où l’on peut encore imaginer le destin tragique de l’équipage. La structure de l’avion est aujourd’hui colonisée par une faune et une flore riches, ajoutant un intérêt biologique à la dimension historique du site.
La plongée sur épave comporte des risques spécifiques qui nécessitent des précautions particulières et, pour les explorations plus poussées, des formations dédiées. Les structures métalliques immergées peuvent présenter des bords coupants ou des éléments instables susceptibles de s’effondrer.
La visibilité peut être réduite à l’intérieur des épaves, et le risque d’accrochage du matériel ou de désorientation est réel. Par conséquent, une excellente maîtrise de la flottabilité et une bonne gestion de l’air sont indispensables.
Pour les plongées simples autour des épaves, sans pénétration, les qualifications de base (Niveau 1 ou Open Water) sont généralement suffisantes, à condition que la profondeur du site soit compatible. Cependant, dès que l’on envisage de pénétrer à l’intérieur de la structure, même sur une courte distance, une formation spécifique « plongée sur épave » est fortement recommandée, voire exigée par certains centres de plongée sérieux.
Ces formations enseignent les techniques particulières de palmage pour ne pas soulever de sédiments, l’utilisation d’un fil d’Ariane pour sécuriser le retour, la gestion des situations d’urgence en milieu confiné et les procédures de planification spécifiques à ce type de plongée.
Il est également essentiel de respecter l’intégrité historique et biologique des épaves. Il est strictement interdit de remonter des objets ou de toucher les structures, qui sont souvent protégées au titre du patrimoine maritime. De même, il faut éviter de perturber la faune qui a colonisé l’épave et en a fait son habitat.
Plonger sur une épave doit rester un acte de contemplation respectueuse, un hommage à l’histoire et à la résilience de la vie marine. Les centres de plongée professionnels de Corse du Sud qui organisent ces sorties sont les garants de cette approche responsable.
La plongée en Corse du Sud est synonyme de rencontres privilégiées avec une faune marine emblématique de la Méditerranée, particulièrement abondante dans les zones protégées. Le mérou brun (Epinephelus marginatus) est sans conteste la star incontestée des fonds corses.
Autrefois menacé, ce poisson majestueux a bénéficié des mesures de protection et est aujourd’hui présent en grand nombre sur de nombreux sites, notamment dans la Réserve de Bonifacio. Sa curiosité naturelle et sa faible crainte de l’homme permettent des observations rapprochées et des interactions photographiques mémorables.
Observer un mérou de belle taille (pouvant dépasser 1 mètre et 30 kg) évoluer paisiblement dans son environnement est un moment fort pour tout plongeur.
Les prédateurs pélagiques sont également bien représentés. Les bancs de barracudas (Sphyraena viridensis), avec leurs reflets argentés et leur allure fuselée, créent des spectacles fascinants lorsqu’ils évoluent en pleine eau, souvent à proximité des tombants ou des secs.
Les dentis (Dentex dentex), reconnaissables à leur front bombé et leur puissante mâchoire, sont fréquemment observés chassant près du fond, témoignant de la bonne santé de l’écosystème. Rencontrer ces grands prédateurs dans leur milieu naturel procure une sensation d’immersion dans une nature sauvage et préservée.
D’autres espèces remarquables peuplent les eaux sud-corses. La licorne de mer (ou baliste), avec sa forme atypique et sa nageoire dorsale érectile, est souvent aperçue près des rochers. Les mostelles, poissons discrets aux barbillons caractéristiques, se cachent dans les failles pendant la journée.
Plus rarement, on peut croiser la route d’une raie pastenague posée sur le sable ou, avec beaucoup de chance, d’un poisson lune (Mola mola) dérivant en pleine eau. Chaque plongée réserve son lot de surprises et de découvertes potentielles.
Au-delà des grands poissons emblématiques, les fonds marins de Corse du Sud regorgent d’une petite faune colorée et fascinante qui mérite une observation attentive. Les amateurs de macrophotographie ou simplement les plongeurs curieux trouveront un terrain d’exploration infini dans les anfractuosités rocheuses, les herbiers de posidonie et les zones sableuses.
Les nudibranches, ces limaces de mer aux couleurs vives et aux formes extravagantes, sont particulièrement bien représentées. Des espèces comme la doris dalmatien, l’hervia pèlerine ou le flabelline mauve ajoutent des touches de couleur éclatantes sur les parois rocheuses ou les algues. Leur observation demande un œil exercé et une plongée lente, mais la beauté de ces petits organismes récompense largement la patience.
Les céphalopodes, comme les poulpes et les seiches, sont également fréquents. Le poulpe commun, maître du camouflage, peut être difficile à repérer mais ses changements de couleur et de texture lorsqu’il se sent découvert sont toujours fascinants. La seiche, avec ses mouvements ondulants et ses yeux expressifs, est souvent observée chassant dans les herbiers.
Les poissons de roche, enfin, constituent la base de l’écosystème côtier : girelles colorées, serrans écriture aux motifs complexes, blennies curieuses sortant la tête de leur trou, etc. Prendre le temps d’observer cette micro-vie foisonnante révèle une complexité et une beauté souvent insoupçonnées, complétant admirablement les rencontres avec la grande faune.
Le choix du centre de plongée est déterminant pour la réussite et la sécurité de votre expérience de plongée en Corse du Sud. Plusieurs critères doivent guider votre sélection. Assurez-vous que le centre est affilié à une fédération reconnue (FFESSM/CMAS, PADI, SSI, etc.) et que les moniteurs sont titulaires des diplômes requis.
Vérifiez l’état général du matériel proposé à la location (détendeurs, gilets stabilisateurs, combinaisons) et l’entretien apparent des bateaux. Un centre sérieux accordera une importance primordiale à la sécurité et disposera d’équipements de secours à bord (oxygène, trousse de premiers secours, radio VHF).
Renseignez-vous sur la philosophie du centre : privilégie-t-il les petits groupes pour un encadrement personnalisé ? Propose-t-il des briefings détaillés avant chaque plongée ? Est-il engagé dans une démarche de protection de l’environnement marin ?
Les avis clients en ligne peuvent fournir des indications utiles, mais une discussion directe avec l’équipe du centre reste le meilleur moyen d’évaluer leur professionnalisme et leur approche pédagogique. N’hésitez pas à demander quels sont leurs sites de prédilection et comment ils adaptent les sorties aux conditions météorologiques et au niveau des plongeurs.
La localisation du centre par rapport à votre lieu d’hébergement est également un facteur pratique à considérer, mais ne doit pas être le seul critère. Un centre légèrement plus éloigné mais réputé pour sa qualité et sa sécurité peut valoir le petit effort de déplacement supplémentaire.
Enfin, comparez les tarifs, mais méfiez-vous des offres anormalement basses qui pourraient cacher des compromis sur la sécurité ou la qualité de l’encadrement. Un centre transparent sur ses prix et les prestations incluses est généralement un gage de confiance.
La saison de plongée en Corse du Sud s’étend généralement d’avril à octobre, voire novembre pour les plus courageux. La meilleure période se situe souvent en juin et septembre. Ces mois offrent un excellent compromis : l’eau est agréablement chaude (20-24°C), la visibilité est souvent optimale, et la fréquentation touristique est moindre qu’en plein été, permettant des plongées plus sereines et des tarifs parfois plus avantageux.
Juillet et août correspondent au pic de la saison, avec une eau très chaude (24-26°C+) mais aussi une affluence maximale sur les sites les plus populaires et sur l’eau en général. La visibilité peut parfois être légèrement réduite en raison du plancton estival, mais reste généralement excellente.
Le printemps (avril-mai) offre une eau plus fraîche (16-19°C), nécessitant une combinaison plus épaisse, mais récompense les plongeurs par une nature en pleine effervescence et des paysages sous-marins particulièrement lumineux.
Les conditions de plongée en Corse du Sud sont généralement favorables, avec peu de courants forts sur la plupart des sites côtiers. Cependant, le vent peut être un facteur limitant. Le Libeccio (vent d’ouest/sud-ouest) peut lever une mer agitée sur la côte ouest et dans les Bouches de Bonifacio.
Les centres de plongée adaptent leurs sorties en fonction des prévisions météorologiques, privilégiant les sites abrités lorsque le vent souffle. Il est donc conseillé de prévoir une certaine flexibilité dans votre programme de plongée et de faire confiance aux professionnels locaux pour choisir les sites les plus adaptés aux conditions du jour.
Non, absolument pas ! La Corse du Sud offre des sites magnifiques pour tous les niveaux. Les débutants peuvent réaliser des baptêmes dans des criques abritées et très riches en vie. Les plongeurs Niveau 1 / Open Water ont accès à une multitude de sites entre 0 et 20 mètres (épaves peu profondes, plateaux rocheux, tombants doux, etc.).
Les plongeurs confirmés (Niveau 2 / Advanced et au-delà) pourront explorer les tombants plus profonds, certaines épaves ou des sites soumis à un peu plus de courant.
La température de l’eau varie : environ 16-18°C au printemps (mai), montant à 24-26°C en plein été (août), puis redescendant progressivement à 20-22°C en automne (octobre). Une combinaison de 5mm est généralement suffisante de juin à septembre. Au printemps et à l’automne, une 7mm ou une semi-étanche est recommandée.
Les centres de plongée fournissent tout l’équipement, mais si vous avez le vôtre, n’oubliez pas votre ordinateur de plongée, un éclairage pour explorer les failles, et éventuellement un appareil photo sous-marin !
C’est subjectif, mais certains sites reviennent souvent :
Les sites incontournables de plongée en Corse du Sud offrent une diversité exceptionnelle entre épaves, tombants et réserves naturelles, séduisant ainsi tous les niveaux de plongeurs. Explorer ces lieux uniques permet de découvrir une faune marine riche et variée, garantissant des expériences subaquatiques mémorables et authentiques.
Oui, la Corse du Sud abrite de nombreuses espèces protégées. Le mérou brun est la star, mais vous pourrez aussi observer la grande nacre (Pinna nobilis) dans les herbiers, le corb (poisson aux reflets dorés), et avec de la chance, des tortues Caouanne ou des dauphins (plutôt en surface lors des trajets bateau).
Certaines espèces rares de nudibranches sont également présentes. L’observation de ces espèces doit se faire dans le plus grand respect, sans interaction directe.
Oui, la Corse du Sud compte de nombreux centres de plongée de qualité, principalement concentrés à Porto-Vecchio, Bonifacio, Propriano, Campomoro et Ajaccio. Il est fortement recommandé de réserver vos plongées à l’avance, surtout en juillet et août où la demande est très forte. Contactez les centres quelques jours (voire semaines pour les périodes de pointe) avant votre séjour pour discuter de votre niveau, de vos envies et des disponibilités.
Les tarifs sont dans la moyenne des destinations de plongée en Méditerranée française. Comptez environ 50-70€ pour une plongée d’exploration (incluant bloc et l’est, parfois équipement complet), 60-80€ pour un baptême, et 350-450€ pour une formation Niveau 1 / Open Water.
Des forfaits pour plusieurs plongées sont souvent proposés, rendant le coût unitaire plus avantageux. Considérant la qualité des sites et de l’encadrement, le rapport qualité-prix est généralement excellent.